CIAB pavillon

Le pavillon de la Biennale internationale d'architecture de Chine a réinterprété les œuvres de Felix Candela avec des hypar-coques complémentaires, à la fois structurelles et sculpturales. En tant que concept contrastant avec les originaux, la logique structurelle optimale a été partiellement rompue en reliant les trois parties au milieu de leurs surfaces et non sur les bords. Le motif de la carapace en grille exprime et prend en compte la perturbation introduite en tant que logique tectonique secondaire.

La forme a été modélisée et optimisée comme une coquille, en utilisant des algorithmes évolutionnaires multi-objectifs pour faciliter la prise de décision. Le modèle de coque quadrillée a été dérivé de trajectoires suivant les principales contraintes sous l'effet de la gravité, ce qui permet d'éliminer les forces de cisaillement. Les contraintes internes restantes ont été traduites en un système multicouche de tuyaux qui différencient l'épaisseur des coques de la grille, s'articulant et s'adaptant aux irrégularités imposées par des charges externes supplémentaires.

Les outils numériques ont permis l'itération rapide de nombreuses variantes de conception afin d'optimiser l'esthétique et l'efficacité structurelle. L'analyse paramétrique par éléments finis avec Karamba3D a été utilisée pour vérifier l'intégrité du pavillon conformément aux codes. Un flux de travail étroit entre l'ingénieur et l'architecte est apparu grâce à une interface directe établie au niveau des données, facilitant le développement du concept, de la forme, du modèle et des détails en l'espace de quelques semaines.